Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui
manquent, son frère qui le somme de partir s occuper de ses parents «
pour une fois », son père ouvrier qui s apprête à voter FN et le tsunami
qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout
semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De
retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui
l a fondé et qu il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres,
c est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu il
se livre, porté par l espoir de trouver, enfin, sa place.Dans ce roman
ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin
d un homme et le portrait d une certaine France, à la périphérie d
elle-même.
Voilà bien un univers qui ne me parle pas ; fille de la campagne je ne me reconnais pas dans le mal être du banlieusard, non revendiqué, qu'est l'écrivain. Et puis ses descriptions ou plutôt ses litanies sans fins, successions de mots en accéléré ne m'ont pas été plaisantes à lire ; même si je l'ai lu assez vite j'ai le sentiment que c'était plus pour en finir que par attirance ou intérêt (d'ailleurs j'ai sauté pas mal de passage). Mais c'est plus une question d'ambiance et de génération que de qualité littéraire j'en conviens.
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