mercredi 23 février 2011

Elle s'appelait Sarah - Tatiana de Rosnay


Paris, mai 2002. Julia Jarmond, journaliste pour un magazine américain, est chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv. Au cours de ses recherches, elle est confrontée au silence et à la honte qui entourent le sujet. Au fil des témoignages, elle découvre, avec horreur, le calvaire des familles juives raflées, et en particulier celui de Sarah. Contre l’avis des siens, Julia décide d’enquêter sur le destin de la fillette et de son frère. Soixante ans après, cela lui coûtera ce qu’elle a de plus cher.
Paris, le 16 juillet 1942 : la rafle du Vel’ d’Hiv’. La police française fait irruption dans un appartement du Marais. Le petit Michel, paniqué, se cache dans un placard, et sa grande sœur Sarah, dix ans, l’enferme et emporte la clef en lui promettant de revenir. Mais elle est arrêtée et emmenée avec ses parents...

Un livre qui se lit comme un film....
Il est émouvant de par son sujet, mais peut-être un peu trop sentimentaliste dans ses propos par moments?
La partie 1942, racontée par Sarah, nous fait vivre son angoisse. La partie 2002, racontée par Julia, est fade à côté.
Le livre se lit très vite, et n'est pas compliqué. Donc si vous avez envie de lire un film....


Au zénith - Duong Thu Huong



En 1953, le président – on comprend très vite qu’il s’agit de Ho Chi Minh – tombe éperdument amoureux, à plus de soixante ans, d’une très jeune femme. Avec elle, il fonde une famille, qu’il installe à Hanoi dès la reconquête de la capitale. Mais il est le père de la nation, et quand lui vient le souhait d’officialiser cette union, ses ministres lui font valoir que cette affaire privée risque de nuire à son image. Le président cède, au nom de la raison d’État. De ce jour, sa vie bascule…

Après "Terre des oublis" j'avais envie de replonger dans le Vietnam de Duong Thu Huong ; c'est vraiment un grand écrivain, qui possède une grande sensibilité et un sens de la description ; ce livre est très particulier et parfois j'ai eu l'impression de m'y perdre mais il faut aller au bout pour que l'histoire s'imbrique d'elle-même ; le livre, empreint d'une sagesse toute orientale, est une réflexion sur le pouvoir, l'amour, la nature humaine sans que l'auteur ne paraisse jamais désabusée

mardi 22 février 2011

L'enfant allemand - Camilla Läckberg

La jeune Erica Falck a déjà une longue expérience du crime. Quant à Patrik Hedström, l'inspecteur qu'elle vient d'épouser, il a échappé de peu à la mort, et tous deux savent que le mal peut surgir n'importe où, qu'il se tapit peut-être en chacun de nous, et que la duplicité humaine, loin de représenter l'exception, constitue sans doute la règle. Tandis qu'elle entreprend des recherches sur cette mère qu'elle regrette de ne pas avoir mieux connue et dont elle n'a jamais vraiment compris la froideur, Erica découvre, en fouillant son grenier, les carnets d'un journal intime et, enveloppée dans une petite brassière maculée de sang, une ancienne médaille ornée d'une croix gammée. Pourquoi sa mère, qui avait laissé si peu de choses, avait-elle conservé un tel objet ? Voulant en savoir plus, elle entre en contact avec un vieux professeur d'histoire à la retraite. L'homme a un comportement bizarre et se montre élusif. Deux jours plus tard, il est sauvagement assassiné... Dans ce cinquième volet des aventures d'Erica Falck, Camilla Läckberg mêle avec une virtuosité plus grande que jamais l'histoire de son héroïne et celle d'une jeune Suédoise prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Tandis qu'Erica fouille le passé de sa famille, le lecteur plonge avec délice dans un nouveau bain de noirceur nordique.

Peut-être le plus aboutit de ses livres, en tout cas on retrouve avec délectation les héros de la saga familiale. Leur histoire se mêle intimement au polar et on évolue toujours avec plaisir dans cette société suédoise.