Dans la Roumanie de Ceausescu, Adina s'aperçoit que des inconnus découpent jour après jour, en son absence, la fourrure de renard qui décore son appartement. A cause de cette menace, la jeune enseignante proche d'auteurs-compositeurs dissidents se sait espionnée par les services secrets et découvre qu'une de ses amies fréquente justement un officier de la securitate. Le renard est le chasseur. Les victimes se rapprochent de leurs bourreaux, les amis disparaissent ou se trahissent, et la chute du dictateur n'y changera pas grand-chose. Herta Müller réussit magistralement à nous faire vivre les difficultés matérielles et existentielles qu'elle a bien connues dans un contexte totalitaire où l'expression ne pouvait guère échapper à l'oppression. Rarement l'expérience de la dictature a atteint une telle intensité poétique. Où commence la liberté? Où finit le compromis? Rythmée comme un coeur qui bat, sa prose aux métaphores concises évoque la grandeur et la misère d'un être humain dont les choix, au positif comme au négatif, sont dictés par la peur et l'humiliation.
Je pense que je n'ai pas tout compris.
Le style est assez indescriptible. Poétique. Abstrait. Presque autiste par moments.
Est-ce que j'ai aimé? Oui, mais je suis aussi contente d'en parler au passé. C'est une lecture pleine de douleur,pas très reposante. Mais c'était le but de l'auteur, donc c'est réussi.
Je pense que je n'ai pas tout compris.
Le style est assez indescriptible. Poétique. Abstrait. Presque autiste par moments.
Est-ce que j'ai aimé? Oui, mais je suis aussi contente d'en parler au passé. C'est une lecture pleine de douleur,pas très reposante. Mais c'était le but de l'auteur, donc c'est réussi.
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