Nathalie et François s’aiment tendrement, mais la vie va faucher leur jeune bonheur. Un dimanche, François est renversé alors qu’il fait son jogging et meurt quelques jours plus tard. Nathalie, sentimentalement anesthésiée, s’enlise doucement. Pourtant, un jour, sur une impulsion, elle embrasse un homme. C’est Markus, l’un de ses collègues suédois, plutôt terne et sans charme particulier. Cet homme-là va pourtant la surprendre et réussir, doucement, à la séduire. Une histoire d’amour romantique et subtile, entre une femme qui pense ne plus pouvoir aimer et un homme bien déterminé à la conquérir, mais tout en délicatesse.
mercredi 27 octobre 2010
dimanche 24 octobre 2010
Syngué sabour - Atiq Rahimi
" Cette pierre que tu poses devant toi... devant laquelle tu te lamentes sur tous tes malheurs, toutes tes misères... à qui tu confies tout ce que tu as sur le coeur et que tu n'oses pas révéler aux autres... Tu lui parles, tu lui parles. Et la pierre t'écoute, éponge tous tes mots, tes secrets, jusqu'à ce qu'un beau jour elle éclate. Elle tombe en miettes. Et ce jour-là, tu es délivré de toutes tes souffrances, de toutes tes peines... Comment appelle-t-on cette pierre ? " En Afghanistan peut-être ou ailleurs, une femme veille son mari blessé. Au fond, ils ne se connaissent pas. Les heures et les jours passent tandis que la guerre approche. Et la langue de la femme se délie, tisse le récit d'une vie d'humiliations, dans l'espoir d'une possible rédemption.
Un livre étrange et je dois dire qu'à la fin je ne savais pas si j'avais aimé ou pas ; un livre dur en tout cas et qui nous montre bien la condition féminine en Afghanistan. C'est un texte court qui se lit d'une traite et qui révèle une grande maitrise de la langue française quand on sait que c'est le premier roman de cet auteur écrit directement en français. La fin, ou devrais-je dire les fins, m'a laissé perplexe car violente, presque incongrue et surtout on ignore si elle est porteuse d'espoir ou pas?
Un livre étrange et je dois dire qu'à la fin je ne savais pas si j'avais aimé ou pas ; un livre dur en tout cas et qui nous montre bien la condition féminine en Afghanistan. C'est un texte court qui se lit d'une traite et qui révèle une grande maitrise de la langue française quand on sait que c'est le premier roman de cet auteur écrit directement en français. La fin, ou devrais-je dire les fins, m'a laissé perplexe car violente, presque incongrue et surtout on ignore si elle est porteuse d'espoir ou pas?
samedi 23 octobre 2010
Le choeur des femmes - Martin Winckler
Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de " Médecine de La Femme ", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit? Qu'il va m'enseigner mon métier? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.
Un livre surprenant, intéressant, instructif, important, qui nous interroge (à faire lire à toutes les femmes et à tous le corps médical?) mais sur fond d'histoire romanesque pesante et pertubatrice et avec une chute décevante...
Un livre surprenant, intéressant, instructif, important, qui nous interroge (à faire lire à toutes les femmes et à tous le corps médical?) mais sur fond d'histoire romanesque pesante et pertubatrice et avec une chute décevante...
jeudi 21 octobre 2010
1666 - Geraldine Brooks
1666 : l'année de la grande peste en Europe. Punition de Dieu infligée aux hommes ou intervention du Malin ? Les passions s'exacerbent, la peur se répand et la trame fragile du tissu social se délite sous l'effet de la contagion. Un village perdu du centre de l'Angleterre se recroqueville sur lui-même et décide de se mettre en quarantaine sous l'influence d'un pasteur au charme ambigu. Anna Frith, une jeune servante, devient vite une héroïne par son abnégation dans les soins qu'elle prodigue aux malades et la fortitude qu'elle affiche lorsque la superstition renaît et débouche sur une chasse aux sorcières meurtrière. Dans ce huis clos suffocant où les hommes se révèlent diaboliques, cette jeune femme sans éducation fera triompher la générosité et la raison, au péril de sa vie.
Terrible et touchant à la fois. Basé sur une histoire vraie, ce livre suit le cours d'une année éprouvante, mais toujours avec un sens d'humanité et d'espoir, malgré les événements noirs.
Terrible et touchant à la fois. Basé sur une histoire vraie, ce livre suit le cours d'une année éprouvante, mais toujours avec un sens d'humanité et d'espoir, malgré les événements noirs.
lundi 18 octobre 2010
Terre des oublis - Duong Thu Huong
Alors qu'elle rentre d'une journée en forêt, Miên, une jeune femme vietnamienne, se heurte à un attroupement : l'homme qu'elle avait épousé quatorze ans auparavant et qu'on croyait mort en héros est revenu. Entre-temps Miên s'est remariée avec un riche propriétaire terrien, Hoan, qu'elle aime et avec qui elle a un enfant. Mais Bôn, le vétéran communiste,
réclame sa femme. Sous la pression de la communauté, Miên retourne vivre avec son premier mari. Au fil d'une narration éblouissante, l'auteur plonge dans le passé de ces trois personnages, victimes d'une société pétrie de principes moraux et politiques, tout en évoquant avec bonheur la vie quotidienne de son pays, ses sons, ses odeurs, ses couleurs... Terre des oublis, roman de l'après-guerre du Viêt-Nam, est un livre magistral.
Même si certains passages m'ont semblé longs, ce livre m'a impressionné par sa force et son pouvoir : on plonge littéralement dans le Vietnam et la vie de ces gens qui nous donnent une sacrée leçon de vie! Et puis on s'imprègne des odeurs, des couleurs, des images... on a envie de voyager au Vietnam.
réclame sa femme. Sous la pression de la communauté, Miên retourne vivre avec son premier mari. Au fil d'une narration éblouissante, l'auteur plonge dans le passé de ces trois personnages, victimes d'une société pétrie de principes moraux et politiques, tout en évoquant avec bonheur la vie quotidienne de son pays, ses sons, ses odeurs, ses couleurs... Terre des oublis, roman de l'après-guerre du Viêt-Nam, est un livre magistral.
Même si certains passages m'ont semblé longs, ce livre m'a impressionné par sa force et son pouvoir : on plonge littéralement dans le Vietnam et la vie de ces gens qui nous donnent une sacrée leçon de vie! Et puis on s'imprègne des odeurs, des couleurs, des images... on a envie de voyager au Vietnam.
Rosa Candida - Audur Ava Ólafsdóttir
Je n'ai pas le livre sous la main pour vous faire le résumé mais si vous aimez les histoires simples, bien écrites (à mon goût), lisez ce livre. C'est calme, reposant, joli....et en plus ça parle de plantes et de génétique moléculaire ! Mais l'essentiel est ailleurs, bien loin de la vie trépidante des héros que l'on veut nous montrer parfois. ça fait du bien !
mercredi 13 octobre 2010
Le Livre d'Hanna - Geraldine Brooks
En Europe, en Australie et à Jérusalem, de 1480 à 2002. 1996, Sarajevo. Hanna Heath, une Australienne d'une trentaine d'années, conservatrice passionnée de manuscrits anciens, se voit confier le livre que tout chercheur rêverait de tenir entre ses mains : une célèbre Haggadah, vieille de plusieurs siècles, retrouvée il y a peu dans les ruines de la ville. Dépêchée de l'autre bout du monde pour cette mission, Hanna compte bien percer les secrets de ce livre hébreu, de ses sublimes enluminures et de ces hommes et femmes de toutes religions qui l'ont fabriqué, manié et sauvé à travers les âges. Elle s'intéresse ainsi à la personnalité d'Ozren Kamaran, le bibliothécaire musulman du Musée national, qui a caché la Haggadah pendant le siège de Sarajevo. Marqué par les tragédies du passé, cet homme ténébreux va éveiller des sentiments nouveaux en Hanna… Mais, riche de ses découvertes sur l'artefact, la jeune femme part mener l'enquête, prête à tout pour découvrir l'incroyable destin de ce livre sacré, témoin éclatant des drames de l'Histoire auquel lui et son peuple ont survécu. De Sarajevo pris dans la tourmente nazie à la montée de l'antisémitisme dans les années 1890 à Vienne, des dernières heures de l'Inquisition vénitienne à l'expulsion des Juifs de l'Espagne d'Isabelle la Catholique, Hanna parvient à lever un bout du voile sur ces actes de courage ou de lâcheté qui ont fait l'histoire du manuscrit. Depuis ce bibliothécaire musulman qui va sauver la Haggadah sous le nez des Allemands, à ce censeur papal et ce rabbin, rongés par des vices cachés, qui vont le faire échapper aux flammes condamnant les ouvrages hérétiques, jusqu'à cette esclave musulmane africaine, passionnée de peinture, dans l'Andalousie mauresque de la convivencia. En hommage à tous ceux-là et bien d'autres encore, Hanna se lance dans une quête de vérité, qui va la mener plus loin qu'elle ne l'aurait imaginé…
Vraiment passionnant. Cela donne envie d'être réstoratrice de livres, pour percer les secrets et comprendre l'Histoire!
Un livre que je trouve agréable et facile à lire, avec des personnages intéressants, et une histoire fascinante avec des incursions à travers les temps pour découvrir les mystères du Haggadah de Sarajevo. (L'auteur a assisté à la 'redécouverte' du Haggadah, à Sarajevo en 1996). Ce livre aborde aussi les trois réligions monothéistes, leurs forces et faiblesses et les liens qui unissent les différents participants dans plusieurs pays Européens, ainsi que la ville multiculturelle de Sarajevo.
Vraiment passionnant. Cela donne envie d'être réstoratrice de livres, pour percer les secrets et comprendre l'Histoire!
Un livre que je trouve agréable et facile à lire, avec des personnages intéressants, et une histoire fascinante avec des incursions à travers les temps pour découvrir les mystères du Haggadah de Sarajevo. (L'auteur a assisté à la 'redécouverte' du Haggadah, à Sarajevo en 1996). Ce livre aborde aussi les trois réligions monothéistes, leurs forces et faiblesses et les liens qui unissent les différents participants dans plusieurs pays Européens, ainsi que la ville multiculturelle de Sarajevo.
Le Renard était déjà le Chasseur - Herta Müller
Dans la Roumanie de Ceausescu, Adina s'aperçoit que des inconnus découpent jour après jour, en son absence, la fourrure de renard qui décore son appartement. A cause de cette menace, la jeune enseignante proche d'auteurs-compositeurs dissidents se sait espionnée par les services secrets et découvre qu'une de ses amies fréquente justement un officier de la securitate. Le renard est le chasseur. Les victimes se rapprochent de leurs bourreaux, les amis disparaissent ou se trahissent, et la chute du dictateur n'y changera pas grand-chose. Herta Müller réussit magistralement à nous faire vivre les difficultés matérielles et existentielles qu'elle a bien connues dans un contexte totalitaire où l'expression ne pouvait guère échapper à l'oppression. Rarement l'expérience de la dictature a atteint une telle intensité poétique. Où commence la liberté? Où finit le compromis? Rythmée comme un coeur qui bat, sa prose aux métaphores concises évoque la grandeur et la misère d'un être humain dont les choix, au positif comme au négatif, sont dictés par la peur et l'humiliation.
Je pense que je n'ai pas tout compris.
Le style est assez indescriptible. Poétique. Abstrait. Presque autiste par moments.
Est-ce que j'ai aimé? Oui, mais je suis aussi contente d'en parler au passé. C'est une lecture pleine de douleur,pas très reposante. Mais c'était le but de l'auteur, donc c'est réussi.
Je pense que je n'ai pas tout compris.
Le style est assez indescriptible. Poétique. Abstrait. Presque autiste par moments.
Est-ce que j'ai aimé? Oui, mais je suis aussi contente d'en parler au passé. C'est une lecture pleine de douleur,pas très reposante. Mais c'était le but de l'auteur, donc c'est réussi.
samedi 9 octobre 2010
Le désespoir des singes et autres bagatelles - Françoise Hardy
Dans cette autobiographie déjà culte, avec la grâce qui la caractérise, Françoise Hardy ne cache rien des épreuves qu'elle a su traverser, de ses amours avec Jean-Marie Périer, puis avec son mari, Jacques Dutronc. Au fil des pages, on croise : Serge Gainsbourg, Salvador Dali, Michel Berger, Patrick Modiano, Etienne Daho, John Frankenheimer, France Gall, Michel Houellebecq et bien d'autres encore. Mieux qu'un récit de souvenirs, Le désespoir des singes et autres bagatelles est une traversée des apparences, servie par une écriture d'une justesse remarquable, au plus près des émotions.
F. Hardy se raconte sans tricherie mais avec pudeur. A lire si on aime l'artiste et la femme car elle raconte son parcours professionnel autant que sa vie personnelle.
F. Hardy se raconte sans tricherie mais avec pudeur. A lire si on aime l'artiste et la femme car elle raconte son parcours professionnel autant que sa vie personnelle.
mercredi 6 octobre 2010
Kiss Kiss - Roald Dahl
Les histoires qu'invente Roald Dahl, on a envie, après les avoir lues, de courir les raconter à tout le monde. Comme si on les avait vécues ou révées soi-même. Au service de cette suite de situations plus ou moins macabres, Roald Dahl met une chatoyante érudition. Qu'il nous parle, juste le temps quil faut, de chirurgie, de meubles d'époque, d'apiculture, de musique, de métempsycose ou de braconnage, qu'il emprunte le style " cinéma " ou qu'il pastiche Voltaire, c'est toujours avec le même souci du détail, le même sérieux pince-sans-rire, le même humour noir déguisé.
Du Roald Dahl pour adultes.... noir, grinçant, à l'humour très British. Bref, j'aime beaucoup. Des petites nouvelles qui se lisent par-ci par-là. Des petits macarons (corsés!) pour le thé ;-)
Du Roald Dahl pour adultes.... noir, grinçant, à l'humour très British. Bref, j'aime beaucoup. Des petites nouvelles qui se lisent par-ci par-là. Des petits macarons (corsés!) pour le thé ;-)
Room - Emma Donoghue
Jack a 5 ans et il en est fier.
Jack habite une pièce avec sa mère. La pièce mesure 3 m carrés, la porte est fermée à clef, il y a un vélux au plafond. Jack aime regarder la télé, il adore les personnages des dessins animés, et il sait que tout ce qui existe sur l'écran n'est que rêve... Les seules choses qui existent pour de vrai, ce sont lui, sa mère et la Pièce.
Jusqu'au jour où sa mère avoue que dehors se trouve le Monde.....
Un livre qui est sorti récemment en anglais (pas de traduction française pour le moment...) qui ne ressemble à aucun autre... Ecrit du point de vu de Jack, ce livre explore la réalité de son monde, les liens avec sa mère, la réalité de leur situation vue par d'autres... Difficile de dire plus sans dévoiler l'histoire, qui se révèle petit à petit, mais à mon avis c'est un excellent livre qui vaut bien l'effort de l'anglais, ou l'attente de la traduction française. (C'est un des six livres en final pour le Booker Prize, prix des romans du Commonwealth 2010).
Jack habite une pièce avec sa mère. La pièce mesure 3 m carrés, la porte est fermée à clef, il y a un vélux au plafond. Jack aime regarder la télé, il adore les personnages des dessins animés, et il sait que tout ce qui existe sur l'écran n'est que rêve... Les seules choses qui existent pour de vrai, ce sont lui, sa mère et la Pièce.
Jusqu'au jour où sa mère avoue que dehors se trouve le Monde.....
Un livre qui est sorti récemment en anglais (pas de traduction française pour le moment...) qui ne ressemble à aucun autre... Ecrit du point de vu de Jack, ce livre explore la réalité de son monde, les liens avec sa mère, la réalité de leur situation vue par d'autres... Difficile de dire plus sans dévoiler l'histoire, qui se révèle petit à petit, mais à mon avis c'est un excellent livre qui vaut bien l'effort de l'anglais, ou l'attente de la traduction française. (C'est un des six livres en final pour le Booker Prize, prix des romans du Commonwealth 2010).
Le Ruban Rouge - Carmen Posadas
Le 27 juillet 1794, 9 thermidor de l'an II, à la prison de la Force, deux jeunes femmes se tiennent compagnie dans l'attente de leur dernière heure. Mais la chute de Robespierre signifie leur libération. L'une connaîtra un destin extraordinaire en devenant impératrice, l'autre sera l'une des femmes les plus adulées de la Révolution avant d'être l'égérie du Directoire. Qui était vraiment Thérésa Cabarrus ? Une aristocrate espagnole arriviste et frivole, dont la beauté faisait et défaisait les fortunes ? Une révolutionnaire éprise du sanguinaire Jean-Lambert Tallien ? Une femme courageuse qui, à Bordeaux et à Paris, sauva des centaines de têtes et contribua à mettre fin à la Terreur ? Une intrigante qui organisait des fêtes somptueuses, s'attira les faveurs de Barras et poussa Joséphine dans les bras de Bonaparte ? Une princesse et une mère exemplaires ? En prêtant sa plume à la belle Thérésa, alias madame Tallien, alias Notre-Dame du Bon Secours, alias Notre-Dame de Thermidor, Carmen Posadas brosse le portrait d'une jeune femme pleine d'esprit, de générosité et d'audace, qui aimait les plaisirs, la mode et le luxe mais sut comprendre son époque et la vivre avec fougue et passion.
Biographie de l'auteur
Carmen Posadas est née en Uruguay en 1953, où elle a vécu jusqu'à l'âge de douze ans. Elle réside à Madrid depuis 1965. Auteur d'une douzaine de livres pour enfants, de recueils de nouvelles et d'essais, elle a écrit pour le cinéma et la télévision. Ses romans, Cinq mouches bleues et Petites infamies, sont aujourd'hui des best-sellers internationaux. Elle a reçu le prix Planeta en 1998.
Un livre cadeau que je n'aurais pas forcément choisi, mais que je suis vraiment contente d'avoir lu. On plonge au coeur des intrigues de l'époque révolutionnaire, revue d'une façon inhabituelle.
Un livre cadeau que je n'aurais pas forcément choisi, mais que je suis vraiment contente d'avoir lu. On plonge au coeur des intrigues de l'époque révolutionnaire, revue d'une façon inhabituelle.
Divers - Thomas Hardy
Des classiques revisités lors d'un été anglais.....
Si vous voulez tenter, je conseillerais de commencer par 'Le Maire de Casterbridge' (que nous pouvons prêter!).
Le Maire de Casterbridge:
Publié en 1886, Le Maire de Casterbridge s'ouvre sur une des scènes les plus dures de l'oeuvre de Thomas Hardy : au cours d une beuverie, un jeune ouvrier agricole décide de vendre femme et enfant aux enchères à ses compagnons de hasard. Vingt ans plus tard, le même personnage est devenu l'un des notables de Casterbridge, nom romanesque de Dorchester, où s enracine la vie de Thomas Hardy. La rencontre d'un jeune homme va précipiter le destin de celui que l auteur, sans jamais le juger, décrit comme impulsif, colérique, dominateur, mais aussi capable de droiture et de fidélité, victime d impulsions irraisonnées qui amèneront sa complète déchéance.
Jude l'Obscur:
Jude Fawley, le héros du chef-d’œuvre de Thomas Hardy « Jude l’obscur », ne connaît qu’une vie d’erreurs, de renoncements et de malheurs. Enfant, il devient rapidement orphelin et doit déménager à Marygreen où une tante acariâtre se voit dans l’obligation de l’héberger. Le jeune Jude se doit de travailler pour aider sa tante, mais le garçon a déjà de plus hautes idées en tête. Un maître d’école lui a donné le goût des livres et du savoir. Jude souhaite intégrer un collège à Christminster, élever son esprit afin de changer sa vie. Il se donne beaucoup de mal, étudie sans relâche le latin et le grec, tout en apprenant le métier de tailleur de pierres. Sa volonté qui semblait sans faille se heurte vite à la réalité, à la nature profonde de l’homme. Jude est incapable de résister aux attraits de la belle Arabella et le mariage scelle son destin. Le rêve de savoir s’efface devant les besoins matériels. Le mariage ne dure pas, mais marque définitivement la vie de Jude. Le bonheur lui échappe sans cesse, même lorsqu’il croit l’avoir trouvé avec sa cousine Sue ; le sort ne fait que s’acharner contre lui.
Loin de la Foule Déchaînée:
Publié pour la première fois en français sous le titre Barbara, au Mercure de France en 1901, Far from the madding crowd parut en Angleterre en 1874, sans nom d'auteur tant le roman était osé. Une jeune femme Barbara Everderne (signalons que Bathsheba, l'héroïne, devient Barbara), belle et libre autant qu'on peut l'être en milieu rural à l'époque victorienne, est mariée à un militaire qui la torture. Un amoureux tue le mari. Et Barbara épousera l'homme qui l'aime depuis toujours, qu'elle avait d'abord éconduit, un berger. L'ouvrage est réédité en 1980, dans une traduction à peine modifiée, sous le titre Loin de la foule déchaînée. Thomas Hardy, auteur de Tess d'Uberville - dont Roman Polanski a tiré l'un de ses films les plus célèbres -, de Jude l'Obscur, du Maire de Casterbridge, répond à la sensibilité profonde des lecteurs modernes par le récit violent qu'il nous conte des désordres de l'amour et l'évocation d'une nature saisie dans sa nudité et sa vitalité bienfaisantes. Une sorte d'amoralisme tranquillement intrépide et ce qu'on pourrait appeler le sentiment cosmique de la vie (si humble soit-elle) assurent aux romans de Thomas Hardy, mort en 1928 à l'âge de quatre-vingt-huit ans, une jeunesse éternelle.
Si vous voulez tenter, je conseillerais de commencer par 'Le Maire de Casterbridge' (que nous pouvons prêter!).
Le Maire de Casterbridge:
Publié en 1886, Le Maire de Casterbridge s'ouvre sur une des scènes les plus dures de l'oeuvre de Thomas Hardy : au cours d une beuverie, un jeune ouvrier agricole décide de vendre femme et enfant aux enchères à ses compagnons de hasard. Vingt ans plus tard, le même personnage est devenu l'un des notables de Casterbridge, nom romanesque de Dorchester, où s enracine la vie de Thomas Hardy. La rencontre d'un jeune homme va précipiter le destin de celui que l auteur, sans jamais le juger, décrit comme impulsif, colérique, dominateur, mais aussi capable de droiture et de fidélité, victime d impulsions irraisonnées qui amèneront sa complète déchéance.
Jude l'Obscur:
Jude Fawley, le héros du chef-d’œuvre de Thomas Hardy « Jude l’obscur », ne connaît qu’une vie d’erreurs, de renoncements et de malheurs. Enfant, il devient rapidement orphelin et doit déménager à Marygreen où une tante acariâtre se voit dans l’obligation de l’héberger. Le jeune Jude se doit de travailler pour aider sa tante, mais le garçon a déjà de plus hautes idées en tête. Un maître d’école lui a donné le goût des livres et du savoir. Jude souhaite intégrer un collège à Christminster, élever son esprit afin de changer sa vie. Il se donne beaucoup de mal, étudie sans relâche le latin et le grec, tout en apprenant le métier de tailleur de pierres. Sa volonté qui semblait sans faille se heurte vite à la réalité, à la nature profonde de l’homme. Jude est incapable de résister aux attraits de la belle Arabella et le mariage scelle son destin. Le rêve de savoir s’efface devant les besoins matériels. Le mariage ne dure pas, mais marque définitivement la vie de Jude. Le bonheur lui échappe sans cesse, même lorsqu’il croit l’avoir trouvé avec sa cousine Sue ; le sort ne fait que s’acharner contre lui.
Loin de la Foule Déchaînée:
Publié pour la première fois en français sous le titre Barbara, au Mercure de France en 1901, Far from the madding crowd parut en Angleterre en 1874, sans nom d'auteur tant le roman était osé. Une jeune femme Barbara Everderne (signalons que Bathsheba, l'héroïne, devient Barbara), belle et libre autant qu'on peut l'être en milieu rural à l'époque victorienne, est mariée à un militaire qui la torture. Un amoureux tue le mari. Et Barbara épousera l'homme qui l'aime depuis toujours, qu'elle avait d'abord éconduit, un berger. L'ouvrage est réédité en 1980, dans une traduction à peine modifiée, sous le titre Loin de la foule déchaînée. Thomas Hardy, auteur de Tess d'Uberville - dont Roman Polanski a tiré l'un de ses films les plus célèbres -, de Jude l'Obscur, du Maire de Casterbridge, répond à la sensibilité profonde des lecteurs modernes par le récit violent qu'il nous conte des désordres de l'amour et l'évocation d'une nature saisie dans sa nudité et sa vitalité bienfaisantes. Une sorte d'amoralisme tranquillement intrépide et ce qu'on pourrait appeler le sentiment cosmique de la vie (si humble soit-elle) assurent aux romans de Thomas Hardy, mort en 1928 à l'âge de quatre-vingt-huit ans, une jeunesse éternelle.
Inscription à :
Articles (Atom)