Londres, 2001. Abie reçoit une lettre en provenance d'Afrique
l'informant qu'elle est la dernière à pouvoir sauver le domaine de
Kholifa, qui appartenait à son grand-père. Contre toute attente, Abie
accepte cette mission et retourne dans son pays. Une fois sur place, au
coeur des plantations de café dévastées, elle tente de ramener à elle
les voix du passé. Mais celles-ci ont disparu sous l'épais sédiment des
années. À travers le récit de ses tantes, Asana, Mariama, Hawa et Sérah,
quatre femmes nées des différentes épouses de son grand-père, Abie va
alors entreprendre la reconstitution de son histoire familiale: Asana,
fille de la première épouse, qui a perdu son jumeau; Hawa, orpheline et
chef d'orchestre de son propre malheur; Mariama, qui voit l'envers du
monde ; et Sérah, qui rêve d'occident. Roman puissant et sensuel, Les
jardins des femmes nous plonge dans l'Afrique d'aujourd'hui comme du
siècle dernier, donnant à voir la puissance de l'héritage culturel que
les femmes portent en elles, où qu'elles soient.
Un livre écrit presque dans le style de contes- chaque chapitre est la voix d'une des tantes d'Abie. Le livre est divisé en 3 parties, chacune décrivant des moments différents de la vie. On aperçoit toute une société par les petits détails que chacune raconte. Je connaissais mal cette culture : on se retrouve plongé dans un contexte de polygamie, d'exploitation, de guerre mais où co-existe un amour inconditionnel, un ordre accepté, un espoir et une confiance solides.
J'ai passé un bon moment avec ce livre plein de couleurs. Un seul petit bémol- des fois les voix de certaines tantes se confondent un peu (et lisant avec un Kindle, ce n'est pas pratique de se référer aux pages antérieures!)
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