"Agathe était plutôt frivole, attirée par le plaisir en général,
sensuelle et intellectuelle à la fois. Victor était sentimental,
illogique, peut-être romantique. Ils avaient en commun d'aimer créer des
mondes, d'inventer des règles qui allient la pureté du plaisir, la
liberté à l'excès. Ils s'en tenaient à quelques principes : vivre sans
tabou ce qu'il semble important de vivre, ne pas faire souffrir l'autre
mais ne rien s'interdire, mener le maximum d'existences possibles et
parallèles. Parce qu'ils s'aimaient, ils avaient le droit de s'offir
mutuellement la liberté."
Ca se lit bien, l'histoire est agréable mais je ne suis une inconditionnelle...
Arrivée en France en 1980, Zeyn n'avait que quatre ans lorsque ses
parents, réfugiés politiques, avaient dû fuir la Syrie, leur pays
d'origine, pour échapper à la vindicte de Hafez-al-Assad. Leur
appartement parisien est toujours resté le haut lieu de la résistance
syrienne et palestinienne, tandis que l'adolescente excédée rejetait
l'image du père héroïque et l'hymne laudateur chanté à l'unisson par sa
mère, ses deux frères et tous leurs amis. Après s'être réfugiée dans le
mutisme, elle choisit la marginalité, quitte le lycée et sa famille,
refusant farouchement ses origines, sans pour autant se sentir
française. À la suite d'une longue dérive, elle rencontre Youssef, un
homme de cinquante ans, libertin désespéré, écrivain à ses heures,
alcoolique invétéré, grâce auquel elle comprend que la relation à son
père et sa terre d'origine n'est pas si simple. Zeyn a dix-huit ans
quand elle apprend la mort de son père. Pour l'aider à oublier le choc
du dernier adieu avec celui qu'elle a découvert aimer plus que tout en
le voyant sur son lit de mort, Youssef offre à la jeune femme un billet
aller-retour pour Damas... Commence alors le voyage de Zeyn, où l'on se
promène de souk en minaret, d'Alep au mont Qassioun, de Palmyre à Damas,
où l'on fume le narguilé, boit de l'arak et déguste des mezze... Mais
derrière la beauté et la force des lieux, on perçoit par le regard d'une
très jeune fille, l'âpreté des combats politiques du Moyen-Orient
moderne.
Avec celui-ci j'ai eu beaucoup plus de mal et l'ai finit en lecture rapide!