Hélène travaille à l'institut Épil'Express. Entre deux épilations, elle
écrit des chansons. Elle rêve de Jean-Jacques Goldman, récite des poèmes
à des auditeurs qui n'y comprennent rien, vit au rythme de confessions
drolatiques sur ses parents, coiffeurs à Soissons, ses clients, ses
amours ratées. Elle se lie à Fanny, sa collègue, qui ne peut "se passer
de mecs, la solitude ce n'était pas pour elle". La première invente des
histoires, la seconde les multiplie. Toutes deux partagent le même
appartement, jusqu'à ce que Fanny tombe amoureuse. C'est chez un vieil
homosexuel installé dans le Marais à Paris, client de l'institut de
beauté, qu'Hélène va trouver refuge. Autour de M. Blumenfeld, fidèle de
l'épilation du dos et des épaules, gravitent d'autres personnages :
Simon, parti en goguette quelque part, Schlomo, jeune juif pratiquant,
masturbateur insatiable, terrassé par le doute, entré au McDo pour "un
suicide culinaire et métaphysique". La recherche de Simon est le
prétexte aux rencontres tous azimuts, en apparence impossibles. Chacun
trouvera sa place, son identité.
Déroutée au départ par la thématique, je me suis finalement laissée porter par ce livre sur les différences, toutes les différences : sexuelles, religieuses, sociales, physiques, etc. et donc sur la tolérance et l'acceptation des autres. Les personnages sont vraisemblables d'originalité et l'humour est aussi présent. Bien écrit ça se lit bien facilement donc agréable pour des vacances.
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