Pour éviter à sa grand-mère Mamoune, au parfum de violette et de fleur
d'oranger, un placement en maison de repos, Jade la "kidnappe" et
l'installe dans son appartement parisien. L'octogénaire savoyarde et la
jeune célibataire, journaliste indépendante, tissent avec douceur et
simplicité une vie commune nourrie de leurs souvenirs. Au-delà de
l'affection, elles se découvrent un autre lien : Jade s'essaie à
l'écriture, tandis que Mamoune, lectrice passionnée, a secrètement fait
de ses montagnes savoyardes son cabinet de lecture. Jade, qui concevait
sa vie sans ancrages ni repères, apprend de sa grand-mère que c'est dans
la confiance et l'acceptation de l'autre que l'on a des chances d'être
soi. Grâce à Mamoune, touchante dans sa dignité chancelante,
l'appartement de Jade devient le lieu de tous les possibles. D'une
écriture enlevée et bienveillante, Frédérique Deghelt raconte la
libération d'une jeune femme perdue dans l'agitation de son quotidien et
insuffle à ses personnages la force et l'audace de réinventer leurs
vies.
C'est mon 2e livre de cette auteure et à chaque fois j'en ressort avec le même malaise : un livre écrit par une "bobo" pour des "bobos" ; malgré tout elle a le mérite, dans celui-ci, de s'attaquer à un thème dur et laissé de côté dans notre société : la vieillesse et la déchéance et ce avec tendresse et lucidité. Mais il y a trop de longueur, de parties "ampoulées" ; par contre la chute, abrupte et brève, m'a déroutée mais je l'ai appréciée.
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