Sous les rayons du soleil couchant, la plaine du Henan est rouge, rouge comme le sang. Ce sang que vendent les habitants du Village des Ding pour connaître une vie meilleure. Mais, quelques années plus tard, atteints de " la fièvre ", ils se flétrissent et quittent ce monde, emportés par le vent d'automne comme des feuilles mortes. Seul le fils du vieux Ding, qui a bâti sa fortune sur la collecte du sang, continue de s'enrichir en vendant des cercueils et en organisant des " mariages dans l'au-delà " pour unir ceux que la mort a séparés. Le Rêve du Village des Ding est un roman bouleversant. Bouleversant par la tragédie qu'il raconte, bouleversant parce qu'il n'est que la fiction d'une réalité plus terrible encore. C'est l'histoire de centaines de milliers de paysans du Henan contaminés par le sida que l'auteur évoque dans ce roman d'une émotion poignante, traversé de rêves et de prémonitions. " Colère et passion sont l'âme de mon travail ", dit Yan Lianke. Son livre est interdit en Chine et l'auteur privé de parole.
J'ai commencé ce livre sans vraiment regarder le résumé (promotion Amazon pour Kindle). C'était d'autant plus surprenant! Et cela, dès la première page...
Le roman raconte l'histoire d'un village (parmi tant d'autres semblables) et d'une famille, déchirée lorsque l'un des deux frères grimpe au niveau du Parti Communiste, alors que son frère est infecté par le SIDA et en meurt. Le narrateur est le jeune fils, mort empoisonné, d'un des frères; le style est touchant. Le roman raconte l'histoire absurde et terrible de la vie et de la mort d'une communauté entière, illustrant l'absurdité d'un évenement collectif dans cette Chine Communiste-Capitaliste.
lundi 26 mars 2012
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