Voici le commentaire Amazon de ce livre: "Roman intelligent, très facile à lire et bien écrit. Plaisant pour se détendre. L'intrigue est judicieuse. " N'étant pas du tout 'polar', j'ai eu du mal... Le fond de l'histoire est pas mal, mais je le trouve un peu trop ambitieux.
dimanche 28 novembre 2010
Le Secret de David Sender - Marc Welinski
Voici le commentaire Amazon de ce livre: "Roman intelligent, très facile à lire et bien écrit. Plaisant pour se détendre. L'intrigue est judicieuse. " N'étant pas du tout 'polar', j'ai eu du mal... Le fond de l'histoire est pas mal, mais je le trouve un peu trop ambitieux.
lundi 8 novembre 2010
L'oiseau de mauvais augure - Camilla Läckberg
Une intrigue comme toujours bien menée ; Camilla Läckberg réussit à nous emporter dans le tourbillon d'une émission de télé-réalité associée à une enquête policière tout en nous aménageant des "pauses" par le biais de la vie personnelle de ses héros. On est pris et on aime ça.
samedi 6 novembre 2010
Dieu Voyage Toujours Incognito - Laurent Gounelle
Mais peu à peu, le doute s installe en vous : quelles sont les intentions réelles de cet homme qui s est immiscé dans votre existence ? Qui est-il vraiment ? Et qui sont ces personnages énigmatiques dans son entourage ? Les découvertes que vous faites n ont rien pour vous rassurer.
Cette histoire, qui nous plonge dans l atmosphère envoûtante d un été parisien, ouvre la voie de la plus belle des réflexions sur nous-mêmes : qu est-ce qui peut nous permettre de dépasser nos inhibitions, nos peurs et nos conditionnements, pour sortir du chemin tout tracé de notre vie lorsque celle-ci ne nous apporte pas pleinement satisfaction ?
J'ai lu ce livre juste après L'Homme qui voulait être Heureux (merci, Pat!) que j'ai beaucoup aimé. Dans ce roman, on retrouve les mêmes types d'idées que dans ce dernier, mais sur fond de vie parisienne. J'ai trouvé ce livre amusant au début, bien que mon entousiasme s'est un peu essoufflé vers la fin. Les critiques sont très bonnes pourtant, et parlent d'un livre 'excellent' où on est 'tenu en haleine jusqu'à la dernière page', mais je trouve la fin un peu trop convenue, presque facile...
Sans Sang - Alessandro Baricco
"Dans la campagne, la vieille ferme de Mato Rujo demeurait aveugle, sculptée en noir contre la lumière du crépuscule. Seule tache clans le profil évidé de la plaine. Les quatre hommes arrivèrent dans une vieille Mercedes.
La route était sèche et creusée - pauvre route de campagne. De la ferme, Manuel Roca les vit. Il s'approcha de la fenêtre. D'abord il vit la colonne de poussière s'élever au-dessus de la ligne des maïs. Puis il entendit le bruit du moteur. Plus personne n'avait de voiture, dans le coin. Manuel Roca le savait. Il vit la Mercedes apparaître au loin puis se perdre derrière une rangée de chênes. Ensuite il ne regarda plus. Il revint vers la table et mit la main sur la tête de sa fille. Lève-toi, lui dit-il. Il prit une clé dans sa poche, la posa sur la table et fit un signe de tête à son fils. Tout de suite dit son fils. C'étaient des enfants, deux enfants."
Alessandro Baricco revient avec un roman court, violent, impulsif, tissé d'une économie de mots où les silences en disent long. Froissement de la mémoire comme celle d'une étoffe ou rugissement des flammes sur la folie des hommes, la lecture de Sans sang vous prendra à peine une heure. Une heure faite d'émotion sincère racontant ces hommes et ces femmes que l'histoire enchaîne à ses batailles et qui, par la faute de leurs parents ou d'eux-mêmes, resteront à jamais pétrifiés dans la violence des conflits. Comme si tuer offrait toujours une raison de tuer, encore. Une heure donc, qui en vaut plusieurs, tant ce récit bruisse de la beauté d'une littérature touchant au cœur.
Un style d'écriture (même en traduction) à la fois lyrique et précis, poétique et simple, où le silence parle autant que les paroles. L'histoire de toute une vie, de questions graves, racontée en peu de pages. Le thème de l'histoire n'est pas du tout repos (au début du livre, quatre hommes en Mercedes se rendent dans une ferme isolée pour exécuter un homme qui vit là avec ses deux enfants), mais le récit est riche en sentiments.
La route était sèche et creusée - pauvre route de campagne. De la ferme, Manuel Roca les vit. Il s'approcha de la fenêtre. D'abord il vit la colonne de poussière s'élever au-dessus de la ligne des maïs. Puis il entendit le bruit du moteur. Plus personne n'avait de voiture, dans le coin. Manuel Roca le savait. Il vit la Mercedes apparaître au loin puis se perdre derrière une rangée de chênes. Ensuite il ne regarda plus. Il revint vers la table et mit la main sur la tête de sa fille. Lève-toi, lui dit-il. Il prit une clé dans sa poche, la posa sur la table et fit un signe de tête à son fils. Tout de suite dit son fils. C'étaient des enfants, deux enfants."
Alessandro Baricco revient avec un roman court, violent, impulsif, tissé d'une économie de mots où les silences en disent long. Froissement de la mémoire comme celle d'une étoffe ou rugissement des flammes sur la folie des hommes, la lecture de Sans sang vous prendra à peine une heure. Une heure faite d'émotion sincère racontant ces hommes et ces femmes que l'histoire enchaîne à ses batailles et qui, par la faute de leurs parents ou d'eux-mêmes, resteront à jamais pétrifiés dans la violence des conflits. Comme si tuer offrait toujours une raison de tuer, encore. Une heure donc, qui en vaut plusieurs, tant ce récit bruisse de la beauté d'une littérature touchant au cœur.
Un style d'écriture (même en traduction) à la fois lyrique et précis, poétique et simple, où le silence parle autant que les paroles. L'histoire de toute une vie, de questions graves, racontée en peu de pages. Le thème de l'histoire n'est pas du tout repos (au début du livre, quatre hommes en Mercedes se rendent dans une ferme isolée pour exécuter un homme qui vit là avec ses deux enfants), mais le récit est riche en sentiments.
lundi 1 novembre 2010
Mrs Parkington - Louis Bromfield
Une vision acerbe de la société américaine de la fin du XVIII aux années 1930 ; à travers la longue vie de Suzie Parkington et de celle de sa descendance on assiste à la création des grandes fortunes américaines mais aussi à leur destruction et l'on plonge dans les turpitudes humaines. On aime cette vieille dame (milliardaire de surcroît) de caractère, mais douce et pleine de bon sens, qui fait preuve d'une grande clairvoyance sur ses semblables et a sue pénétrer l'âme humaine. Un grand et bon moment de lecture.
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